Deep Purple - Tours, le 17 mars 2007
D E E P
Pas sûr que ce groupe de légende soit déjà passé dans notre petite ville que personne ne connaît. Ici tout le monde a fêté ça : la NR, la Fnac, la file de centaines de bagnoles vers le parking du Grand Hall...
Nous sommes arrivés vers 20h35 dans la salle, juste pendant la première partie. Café Bertrand diffuse un rock nerveux, fort, pas spécialement indélébile mais sympa. De la fosse, on arrive quand même à voir l'ampleur de la salle ; c'est pas le Madison Square Garden mais ça fait plaisir d'avoir un gros machin dans l'agglo. Le concert de ce soir devait afficher complet ou pas loin. Côté public, des jeunes, des quinquas, en bref un bon mélange entre ceux qui ont découvert dans les années 70 et la nouvelle génération qui n'est pas sans savoir qu'une culture hard rock sans Deep Purple fait un peu tâche !
L'ambiance est d'ailleurs assez sympa : ce n'est pas encore un concert "familial" mais nous sommes loin des pogos à foison. Aucun stage-diving à l'horizon ou de mêlée, et ma foi on s'en fout un peu, la musique seule suffisait à garantir un fond de l'air assez rock'n'roll. Sans compter l'excellente surprise de la soirée : les clopeurs ont très peu sévi (sûrement trop occupés par les musiciens qui ont enchaîné avec très peu de temps morts !!!), je n'ai même pas eu besoin de mettre mes fringues au sale en revenant. Une première.
ET LA MUSIQUE ALORS ???
Ok j'y viens !
Que dire : c'est des oufs ! A 60 ans, ils mettent tout le monde k.o. Leurs chansons sont interprétées dans une forme olympique, sans mettre le volume du son à des niveaux insoutenables.
Le show démarre par une longue suite de trois chansons, dont "Pictures of Home". Quelques nouveaux morceaux, dont l'excellent "Rapture of the Deep", les classiques : "Perfect Strangers", "Lazy", "Smoke On The Water" repris en coeur par tout le monde (un concert sans ce morceau doit être inimaginable)...
De temps en temps, chacun y allait de son petit solo, mis à part Roger Glover (le bassiste) je crois. L'occasion pour ceux qui ne s'en seraient pas encore rendus compte (la plupart des morceaux parlent pour eux) que ce sont des bêtes chacun dans leur instrument. Apparemment le claviériste n'a pas pété les oreilles de tout le monde comme au Zénith de Paris, son petit show était donc plus qu'agréable !
Vocalement, Ian Gillan est stupéfiant, sûr que c'est pas Renaud. Dire qu'il arrive encore à faire des performances et à monter dans les aigus les plus rock'n'roll laisse pantois et favorise beaucoup l'immersion dans les plus beaux travaux du répertoire.
Visuellement c'était assez nickel : deux grands écrans sur le côté, bien filmé, même si essayer de choper une vue sur les stars à 50m était un bon challenge. Perso c'était surtout Steve Morse et Don Airey, avec bien sûr de temps en temps notre chanteur qui a la bougeotte.
Comme d'hab j'ai eu l'impression d'être le seul à devenir fou sur certaines tueries (je pense à "Fireball" et "Space Truckin'", absolument cosmiques). Heureusement le public a parfaitement suivi sur "Highway Star" (le contraire m'aurait fait douter de l'humanité) !
Un petit rappel avec un chouette medley "Hush"/"Black Night", mais n'empêche c'est passé assez vite. 1h45 de concert environ c'est pas mal dans l'ensemble ! Mais ces gars sont tellement bons qu'on ne crache pas pour faire durer le spectacle ; et impossible de se faire chier : au lieu de rester statiques comme des piquets, les papys du rock bougent, font des mimiques, ont l'air heureux. En rajoutant une complicité avec le public pas trop mauvaise (quelques commentaires en anglais de temps en temps, des "merci beaucoup" mais on n'a pas eu le droit à un mythique "Bonswar Tours"), ça fait plaisir !
[Encart "déceptions de fans jamais contents" : pas de "Child In Time" ni de "Speed King", et un de mes potes fan absolu de "Stormbringer" guette une apparition improbable de son morceau fétiche.] Allez, ça c'est du chipotage. Un bon concert dément fait par des vrais rockeurs, pas des en bois.
Comme dirait Ian "j'apprends le français" Gillan : "SOOOUUUUUUUUUUUUUUUPEEER !!!"
P U R P L E
Pas sûr que ce groupe de légende soit déjà passé dans notre petite ville que personne ne connaît. Ici tout le monde a fêté ça : la NR, la Fnac, la file de centaines de bagnoles vers le parking du Grand Hall...
Nous sommes arrivés vers 20h35 dans la salle, juste pendant la première partie. Café Bertrand diffuse un rock nerveux, fort, pas spécialement indélébile mais sympa. De la fosse, on arrive quand même à voir l'ampleur de la salle ; c'est pas le Madison Square Garden mais ça fait plaisir d'avoir un gros machin dans l'agglo. Le concert de ce soir devait afficher complet ou pas loin. Côté public, des jeunes, des quinquas, en bref un bon mélange entre ceux qui ont découvert dans les années 70 et la nouvelle génération qui n'est pas sans savoir qu'une culture hard rock sans Deep Purple fait un peu tâche !
L'ambiance est d'ailleurs assez sympa : ce n'est pas encore un concert "familial" mais nous sommes loin des pogos à foison. Aucun stage-diving à l'horizon ou de mêlée, et ma foi on s'en fout un peu, la musique seule suffisait à garantir un fond de l'air assez rock'n'roll. Sans compter l'excellente surprise de la soirée : les clopeurs ont très peu sévi (sûrement trop occupés par les musiciens qui ont enchaîné avec très peu de temps morts !!!), je n'ai même pas eu besoin de mettre mes fringues au sale en revenant. Une première.
ET LA MUSIQUE ALORS ???
Ok j'y viens !
Que dire : c'est des oufs ! A 60 ans, ils mettent tout le monde k.o. Leurs chansons sont interprétées dans une forme olympique, sans mettre le volume du son à des niveaux insoutenables.
Le show démarre par une longue suite de trois chansons, dont "Pictures of Home". Quelques nouveaux morceaux, dont l'excellent "Rapture of the Deep", les classiques : "Perfect Strangers", "Lazy", "Smoke On The Water" repris en coeur par tout le monde (un concert sans ce morceau doit être inimaginable)...
De temps en temps, chacun y allait de son petit solo, mis à part Roger Glover (le bassiste) je crois. L'occasion pour ceux qui ne s'en seraient pas encore rendus compte (la plupart des morceaux parlent pour eux) que ce sont des bêtes chacun dans leur instrument. Apparemment le claviériste n'a pas pété les oreilles de tout le monde comme au Zénith de Paris, son petit show était donc plus qu'agréable !
Vocalement, Ian Gillan est stupéfiant, sûr que c'est pas Renaud. Dire qu'il arrive encore à faire des performances et à monter dans les aigus les plus rock'n'roll laisse pantois et favorise beaucoup l'immersion dans les plus beaux travaux du répertoire.
Visuellement c'était assez nickel : deux grands écrans sur le côté, bien filmé, même si essayer de choper une vue sur les stars à 50m était un bon challenge. Perso c'était surtout Steve Morse et Don Airey, avec bien sûr de temps en temps notre chanteur qui a la bougeotte.
Comme d'hab j'ai eu l'impression d'être le seul à devenir fou sur certaines tueries (je pense à "Fireball" et "Space Truckin'", absolument cosmiques). Heureusement le public a parfaitement suivi sur "Highway Star" (le contraire m'aurait fait douter de l'humanité) !
Un petit rappel avec un chouette medley "Hush"/"Black Night", mais n'empêche c'est passé assez vite. 1h45 de concert environ c'est pas mal dans l'ensemble ! Mais ces gars sont tellement bons qu'on ne crache pas pour faire durer le spectacle ; et impossible de se faire chier : au lieu de rester statiques comme des piquets, les papys du rock bougent, font des mimiques, ont l'air heureux. En rajoutant une complicité avec le public pas trop mauvaise (quelques commentaires en anglais de temps en temps, des "merci beaucoup" mais on n'a pas eu le droit à un mythique "Bonswar Tours"), ça fait plaisir !
[Encart "déceptions de fans jamais contents" : pas de "Child In Time" ni de "Speed King", et un de mes potes fan absolu de "Stormbringer" guette une apparition improbable de son morceau fétiche.] Allez, ça c'est du chipotage. Un bon concert dément fait par des vrais rockeurs, pas des en bois.
Comme dirait Ian "j'apprends le français" Gillan : "SOOOUUUUUUUUUUUUUUUPEEER !!!"